Nos habitudes de consommation ne sont pas sans conséquences.
Par exemple, dans un kilo de tomates, en hiver, que trouve-t'on ? Un fruit insipide et sans qualité nutritive, certes, mais aussi : l’exploitation féroce, en Espagne, des immigrés ; celle de chauffeurs routiers venus de l’Est ; la pollution produite par leurs camions ; les profits de la grande distribution ; et, au bout, une réflexion sur… la mondialisation des échanges commerciaux.
Il suffirait de ne consommer des tomates qu'en saison et de ne les acheter qu'à des producteurs locaux (bio de préférence).
C'est la faute aux politiques, aux banquiers, aux patrons, ...
Mais, à la base de tout, c'est la faute à ceux qui achetent.
C'est notre responsabilité, c'est notre faute !
Je me souviens de la réflexion d'un voyageur dans le bar d'un TGV. "C'est vraiment trop cher pour ce que c'est !" Et bien, n'achètes pas !
Si c'est trop cher et que c'est pas bon, n'achètes pas ! Et surtout que personne n'achète ! Et la qualité reviendra, et les prix baisseront.
"On est ce qu'on mange" énonce le dicton populaire.
Et que mangeons-nous ?
Bon, j'ai assez fait mon "donneur de leçon", mais c'est pas tout ça, faut que j'aille m'acheter un sandwich.