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Guy Môquet et les fusillés de Châteaubriand
Faire lire dans les lycées et collèges, la lettre que Guy Môquet avait envoyée à sa mère avant d'être fusillé le 22 octobre 1941 avec 26 de ses camarades serait une bonne chose, à condition que tout soit dit et replacé dans le contexte de l'époque.
Et surtout ...
Qui a établi la liste des fusillés ?
C'est Pierre Pucheu Ministre de l'intérieur du gouvernement de Pétain. Pierre Pucheu était le grand patron des forges françaises qui, dans les années 1930, finançait les ligues fascistes, les croix de feu, ainsi que la Cagoule, et qui en 1936 au moment de la signature des accords Matignon disait "Si les salariés veulent gagner plus, ils n'ont qu'à travailler 50 heures par semaine."
Si l'on veut parler de l'histoire, il faut tout dire, c'est pourquoi, je citerai ci-dessous un extrait d'un article publié dans le journal de l'amicale des fusillés de Châteaubriand.
"La chose la plus terrible est que la liste des fusillés fut établie par les français et que c'est un officier qui fit l'appel. On croit rêver.
Non, justement, celui qui, à travers tout un jeu subtil d'ajouts et de retraits successifs, choisit des cibles humaines pour les balles allemandes, celui-là ne rêve pas ; il s'appelle Pierre Pucheu. Il est ministre de l'intérieur du maréchal Pétain. Il continue de se conduire en grand commis de la haute finance et, très logiquement, c'est une majorité de communistes et plus spécialement de dirigeants syndicaux connus pour leur popularité dont il saisit l'occasion de se débarrasser.
Car Pucheu, comme le soulignera Fernand Grenier "sait combien d'années de luttes quotidiennes sont nécessaires pour former des dirigeants de fédérations syndicales ouvrières, comme Michels, Timbaul, Poulmarch, Granet, Vercrusse. Le misérable calcul, inscrire ceux-là en première place des hommes à fusiller, c'est amputer la classe ouvrière. Les fusillés des SS vont rendre service à la grande bourgeoisie française en rayant du monde des vivants les meilleurs de ceux qui la combattent..."
Les noms cités étaient tous des secrétaires généraux de fédérations de la CGT.
Nous ne devons pas oublier que Pucheu et ses amis de la haute finance, disaient et écrivaient "mieux Hitler que le front populaire".
Charles RAMAIN, Président de l'Institut d’Histoire Sociale CGT du Rhône
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Il me semble important de rappeler le fait que l’engagement communiste du jeune homme ait été passé sous silence dans la circulaire décrétant le 22/10 journée de commémoration de la mort de Guy Môquet.
Lui-même et ses camarades se retourneraient dans leur tombe s’ils voyaient la manière dont Sarko « récupère de façon inopportune et indécente » cet événement.
La Résistance avait un programme, celui du Conseil National de la Résistance, qui après guerre, a permis de grandes avancées sociales comme : la création de la Sécurité Sociale, la nationalisation de l'énergie, des assurances et des banques, retraites généralisées, contrôle des « féodalités économiques », droit à la culture et à l’éducation pour tous, presse délivrée de l’argent et de la corruption, lois sociales ouvrières et agricoles, les allocations familiales, les services publics…
Bref, tout le contraire de la politique actuelle du gouvernement Fillon.
Et tout cela après la seconde guerre mondiale, dans une France ruinée où tout manquait.
La Sécu, les allocs et les retraites n’ont pas mis la France sur la paille en 1946.
Pourquoi ne pourrions-nous pas les maintenir en 2007 alors que notre pays n’a jamais été aussi riche.
Ce qui a été obtenu par le C.N.R., non seulement n’a pas mis la France à genoux, mais s’en est ensuivi les fameuses « 30 glorieuses ».
Alors résistons à l’intox médiatique et ne nous laissons pas faire !
Rappelons encore cette phrase de Lucie Aubrac, célèbre résistante :
« Résister, se conjugue toujours au présent »